
« Cette mission est emblématique avec le lancement d’une charge utile militaire d’observation de très haute résolution au profit de forces françaises et européennes », se réjouit Louis Laurent, jeudi dans franceinfo soir.
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« Ici, c’est un grand moment, la célébration et la fête dans le centre de contrôle », à Kourou en Guyane française, se félicite jeudi 6 mars dans franceinfo soir Louis Laurent, chef du programme Ariane à l’Agence spatiale européenne. La fusée Ariane 6 a décollé depuis Kourou pour son premier vol commercial, emportant à son bord le satellite militaire d’observation de la Terre CSO-3 pour le compte de la France. Le satellite a été mis en orbite avec succès. « C’était un lancement important parce que c’était le premier lancement de la vie commerciale d’Ariane 6. C’est un grand début et probablement le début d’une très belle carrière », poursuit Louis Laurent.
« C’est l’affirmation par l’Europe de ses capacités à lancer ses missions les plus critiques. »
Louis Laurent, chef du programme Ariane à l’Agence spatiale européennesur franceinfo
« Cette mission est emblématique avec le lancement d’une charge utile militaire d’observation de très haute résolution au profit de forces françaises et européennes », se réjouit le chef du programme Ariane à l’Agence spatiale européenne. « Ariane 6 est capable de lancer n’importe quelle mission, des satellites de télécommunications, de navigation, d’observation ou d’exploration. C’est une très belle mission qui illustre la diversité de capacités d’Ariane 6 », explique Louis Laurent.
Avec ce lancement réussi, la France et l’Europe ne dépendent plus de fusées russes ou américaines pour envoyer des satellites dans l’espace, « c’est exactement ça », confirme Louis Laurent, « les charges utiles européennes sont lancées par Ariane et 6 et Vega-C, une plus petite fusée italienne » et avec « ces deux lanceurs l’Europe est capable de lancer n’importe quel satellite ».