
Finalement, les nouvelles sont rassurantes. Le risque est en fait proche de zéro.
Publié
Temps de lecture : 2min

Ces dernières semaines, les télés et radios du monde entier se sont passionnées pour l’astéroïde YR4. Une attention mondiale pour cette énorme roche de 40 à 90 mètres de large, taille suffisante pour détruire une ville. Elle menaçait de s’écraser en 2032 avec un risque d’impact proche des 3%. Le niveau le plus haut jamais enregistré.
Mais mardi 25 février, la Nasa a revu ses calculs avec un risque d’impact tombé à 0,004%.
Ce revirement est classique. L’agence spatiale européenne a remarqué que les observations de l’astéroïde « ont suivi un modèle bien connu », dans lequel la probabilité d’un impact s’élève d’abord avant de tomber rapidement à zéro avec des observations additionnelles. C’est le même scénario qu’avec l’astéroïde Apophis, détecté en 2004. Les premiers calculs montraient une menace de collision en 2029, puis finalement, plus rien.
Malgré cela, et comme tous les astéroïdes remarquables, la trajectoire de 2024 YR4 sera suivie dans les mois qui viennent grâce au télescope spatial James Webb. Son orbite va ensuite l’éloigner considérablement de la Terre jusqu’à un retour en 2028 qui rendra sa course de nouveau observable. Il faudra rester prudent, cette énorme roche a encore « une très faible chance » de s’écraser sur la Lune, prévient la Nasa.
Les scientifiques se préparent depuis des années à une véritable menace. Nous pourrions envoyer une bombe atomique pour dévier un astéroïde. Ce scénario version Bruce Willis est crédible, mais n’est pas le plus probable. La Nasa planche plutôt sur des sondes pour modifier le parcours d’une éventuelle menace, comme l’a fait DART avec Dimorphos en 2022. La sonde Héra est en ce moment en route pour aller évaluer l’impact de cette collision sur l’astéroïde.